Lorsque la déclaration préalable est accordée, le bénéficiaire dispose d’un délai de trois ans à partir de la date d’obtention pour commencer les travaux. Passé ce délai, la déclaration préalable n’est plus valable. Une fois que les travaux ont commencé, ils ne doivent pas être interrompus pendant plus d’une année. Ils peuvent être échelonnés à condition que chaque interruption soit inférieure à un an et que les travaux exécutés d’une année sur l’autre soit suffisamment importants et significatifs.
Si les travaux ne peuvent être commencés dans le délai de trois ans ou si le titulaire de l’autorisation prévoit d’interrompre le chantier pendant plus d’un an, il doit déposer un nouveau dossier de déclaration préalable.
Cependant, la déclaration préalable peut faire l’objet d’une prorogation d’un an à la demande se son bénéficiaire. Il est possible de faire deux demandes de prorogation d’un an chacune. Par conséquent, le délai de validité avec prorogations peut atteindre cinq ans. Toute demande de prorogation doit être faite par courrier en double exemplaire 2 mois au moins avant l’expiration du délai de validité initiale de votre déclaration préalable. Ce courrier doit être adressé par lettre recommandé avec avis de réception ou déposé en mairie.
Le délai de validité des autorisations d’urbanisme requises pour tout ouvrage de production d’énergie renouvelable peut être prorogé, plusieurs fois d’un an, jusqu’à une durée maximale de dix ans à compter de la délivrance de l’autorisation d’urbanisme.
A l’achèvement des travaux, le bénéficiaire doit déposer une déclaration attestant l’achèvement et la conformité des travaux (DAACT)